Les Actualités Excellence Pro

Le dispositif Prépa clés avenir, proposé par la Région des Pays de la Loire, vise à favoriser l'insertion professionnelle par la construction de parcours individualisés permettant l'accès à la formation qualifiante et à l'emploi. Durant une période maximale de 9 mois, le stagiaire suit un parcours adapté à ses besoins et sur quelques demi-journées par semaine. À travers différentes thématiques, il abordera simultanément plusieurs compétences clés (français, maths, numérique…) ou domaines CléA, mais aussi la connaissance de soi, l'aisance à l'oral, sa présentation pour montrer sa motivation et ses connaissances des codes de l'entreprise... Retour d'expériences dans le Segréen par l'association EnVol et ses derniers sortis de formation. Nécessité d'aller vers : telle est la caractéristique de cette action de formation soulignée par le directeur de l'EnVol. Le programme, accessible à l'échelon d'un territoire, permet de toucher les publics défavorisés et les entreprises locales. La coordinatrice insertion à l'Union française des centres de vacances (UFCV), qui intervient dans le parcours, insiste sur la réussite de la partie insertion en milieu professionnel. En effet, les stagiaires ont passé sept semaines auprès d'entreprises qu'ils avaient eux-mêmes contactées. Les projets des derniers stagiaires ? Une réorientation vers un nouveau métier par la voie de l'apprentissage le plus souvent qu'a permis le parcours flexible et individualisé : vente en ligne, mécanique automobile, peinture carrosserie et boulangerie. Les stagiaires clôturent la Prépa clés avenir renforcé. - Ouest-France, s.n., 25 avril 2024. Accéder à la fiche du dispositif sur pro.choisirmonmetier-paysdelaloire.fr.

Depuis quelques années, les professionnels de la mer rencontrent des difficultés de recrutement. Pourtant, la filière redouble d'efforts pour attirer plus d'élèves sur les bancs des écoles et centres de formation. Les filières classiques, comme l'École nationale supérieure maritime (ENSM) ou les lycées maritimes pour la pêche, ont déjà adopté un plan d'action pour recruter des apprenants. L'ENSM (un site à Nantes) a engagé une réforme des projets pédagogiques, mais aussi des projets culturels ou sportifs et une lutte affichée contre toutes les formes de discrimination. Quant aux lycées maritimes (un site à Nantes), ils ont choisi d'élargir leurs horizons en se faisant connaître dans les collèges situés au-delà du littoral et en diversifiant leurs formations. L'argument avancé : des promesses d'embauches dynamiques et une forte demande des armements. Employeur n° 1 de marins, la Marine nationale multiplie ses actions de communication et se déplace dans les salons et écoles de tous niveaux pour remplir ses propres écoles (École navale, École des mousses...). Ces centres de formation forment aux innombrables métiers qu'elle propose : pas moins de 80 sur un seul porte-avions comme le Charles de Gaulle à tire d'exemple. Le monde maritime s'appuie aussi sur nombre d'établissements spécialisés, universités et autres centres de formation. La mer n'a pas seulement besoin de marins : elle propose aussi des emplois à terre, comme dans la recherche (sciences des écosystèmes marins), dans les ports où naissent de nouveaux métiers, dans la sécurité, le contrôle, les produits de la mer... Une offre parfois très ciblée comme la formation professionnelle en ingénierie de la propulsion vélique pour la décarbonation du transport maritime proposée par Centrale Nantes. Au plan industriel, les chantiers navals et sous-traitants peinent plus que jamais à trouver de la main-d'œuvre, tant du côté des ouvriers qualifiés que dans les bureaux d'études. Elle aussi s'investit en intervenant en amont dans le contenu des formations et dans de campagnes de communication sur l'attractivité de ses métiers qui n'ont pas toujours bonne presse auprès des jeunes. Garnir les bancs des écoles pour assurer les recrutements. - BALLOT Catherine. - Le marin, s.n., 25 avril 2024. Accéder à l'offre de formation du domaine maritime en Pays de la Loire.

Élaboré par les acteurs ligériens de la politique de l'asile, le Schéma régional d'accueil des demandeurs d'asile et d'intégration des réfugiés (Sradar) 2021-2023 permet de décliner les orientations du schéma national et d'adapter la politique d'accueil au contexte migratoire et aux spécificités du territoire. Il fixe les orientations en matière de répartition des lieux d'hébergement pour demandeurs d'asile et réfugiés sur le territoire de la région, présente le dispositif régional prévu pour l'enregistrement des demandes d'asile, ainsi que le suivi et l'accompagnement des demandeurs d'asile et définit les actions en faveur de l'intégration des réfugiés. Publié en août 2021, le Sradar 2021-2023 arrive à échéance et doit être renouvelé. Le bilan définitif a été présenté et validé par le comité d'administration régional du 17 avril 2024. Au sommaire de ce bilan : - Guichets uniques régionaux - Parc d'hébergement Demandeurs d'asile et réfugiés - Dispositifs spéciaux - Contrat d'intégration républicaine (CIR) - Accès aux logements sociaux, publics prioritaires - Bilan des actions 2021-2023 Schéma régional d'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés en Pays de la Loire. État des lieux et bilan d'actions : 2021-2023. - Secrétariat général pour les affaires régionales (Sgar) Pays de la Loire. - Nantes : PRÉFECTURE DE RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE, 2024. - 20 p. Accéder au bilan sur le site de la Dreets Pays de la Loire. Consulter le document

Selon cette nouvelle étude annuelle de France travail sur les Besoins de main-d'œuvre (BMO) basée sur la réponse de 21 000 employeurs, les entreprises des Pays de la Loire prévoient près de 189 061 recrutements en 2024 (soit trois entreprises sur dix), en recul de près de 8 % par rapport à 2023 et de 10 % par rapport au pic de 2020. Particularité des données 2024 : la hausse des besoins saisonniers (+ 33 %) et des contrats pérennes (2/3 des postes en CDI ou CDD longs). En raison d'un déficit de compétences, près de six projets de recrutement sur dix sont jugés difficiles par les recruteurs en 2024, quels que soient les secteurs d'activités. Principaux freins au recrutement : des salaires trop faibles, la concurrence entre entreprises, la pénibilité du travail et la mobilité. L'analyse des réponses permet de recenser les métiers les plus recherchés, ainsi que les principales difficultés de recrutement rencontrées par les employeurs des cinq départements des Pays de la Loire et leurs 26 bassins d'emploi. Au niveau sectoriel, le secteur des services concentre plus de la moitié des intentions d'embauche (57 %), même s'il affiche une baisse dans ses projets de recrutement. Même tendance observée pour le commerce, l'agriculture et, de façon plus prononcée, pour la construction. Seule l'industrie agroalimentaire anticipe une hausse de ses projets de recrutements. Les métiers les plus recherchés correspondent souvent aux professions impactées par l'emploi saisonnier (Top cinq : agriculteurs, serveurs de cafés restaurants, viticulteurs-arboriculteurs, employés restauration et ouvriers peu qualifiés des industries agro-alimentaires). L'étude décline les statistiques des projets de recrutement, des secteurs qui recrutent et des métiers recherchés et en tension par département et bassin d'emploi. Besoins en main-d'œuvre 2024. - France Travail Pays de la Loire. - Les besoins en main d'œuvre, s.n., avril 2024. Accéder à l'étude sur le site de France travail Pays de la Loire. Consulter le document

Souvent assimilé à de l'intérim, le temps partagé offre de nouvelles opportunités d'emploi aux travailleurs seniors. Exemple à Angers avec le témoignage d'une comptable employée par l'Association groupement d'employeurs (AGE) et mise à disposition auprès de quatre entreprises. Après un licenciement économique et l'obtention d'un BTS de comptabilité gestion obtenu à plus de 40 ans, Carine a volontairement choisi cette voie d'emploi pour ne "plus dépendre d'un seul employeur". Après 7 ans d'expérience de temps partagé, elle estime que cette modalité n'a que des avantages : choix des entreprises, sécurité de l'emploi, emploi du temps flexible, absence de routine... Une formule qui oblige aussi "à "développer la polyvalence, l'adaptabilité, la confiance en soi et en la valeur qu'on apporte aux entreprises", souligne-t-elle. L'un de ses employeurs constate que les compétences et les expertises acquises par Carine servent son entreprise. Pour le directeur d'AGE, groupement d'employeurs qui pratique le partage de compétences dans le domaine des fonctions support et des activités saisonnières depuis plus de 30 ans, le travail partage est en effet "une vraie valeur ajoutée pour les entreprises", même si peu d'entreprises le pratique. Pourquoi AGE vise particulièrement les seniors ? Les plus de 45-50 ans ont tendance à se dévaloriser sur le marché du travail : "le temps partagé est une vraie solution pour leur permettre de retrouver le chemin de l'emploi et de reprendre confiance". Ces profils ont acquis des compétences et cherchent à mettre plus de sens dans leur vie professionnelle. Le directeur d'AGE estime aussi qu'ils sont généralement plus productifs car "ils savent qu'ils ne peuvent pas remettre une tâche au lendemain". Selon le Baromètre du travail à temps partagé 2024 édité par le Portail du temps partagé, les entreprises adhèrent pleinement à ce mode de travail pour la flexibilité (27 %) et l'expertise plus pointue (26 %) de ces professionnels à temps partagé. La majorité d'entre eux sont des professionnels aguerris (87 % ont 40 ans et +) et voient leur pratique du temps partagé se stabiliser (25 % l'exercent depuis plus de 5 ans). 96 % des répondants souhaitent rester à temps partagé afin de profiter de la diversité des missions (29 %) et d'être autonomes (26 %). Quatre emplois en une semaine. - BOSSARD Chloé. - Le courrier de l'ouest, s.n., 24 avril 2024. Accéder au baromètre sur le le Portail du temps partagé. Consulter le document