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Après le drame économique et humain de la liquidation judiciaire en mars 2019 de la papeterie d’Arjowiggins (580 licenciements) à Bessé-sur-Braye, la Sarthe a inauguré le 20 avril 2024 la nouvelle usine ManiKheir de gants au nitrile, qui produit des gants en nitrile à usage unique, destinés aux professions médicales et autres personnels de l’industrie agroalimentaire ou pharmaceutique. Depuis septembre 2023, 223 salariés y travaillent, dont 126 CDI. Quels sont les arguments qui ont pesé dans une telle réussite ? Si la crise de la Covid-19 a pointé du doigt une trop grande dépendance des marchés étrangers pour l'approvisionnement de gants jetables (80 % produits en Asie), la relocalisation d'une telle production a rallié les synergies et volontés politiques autour du projet de réindustrialisation ManiKheir : État (plan France relance), Région des Pays de la Loire, Département, Banque publique d’investissement et le groupe Kolmi Hopen ont co-investi ensemble 100 M€, dont 10 M€ financés par l'État, 5 M€ par la Région et 1,5 M€ par la BPI. Aujourd'hui, un contrat sur quatre ans lie ManiKHeir à l’État français, pour fournir les établissements de santé publics. L'enjeu maintenant va être de convaincre les acheteurs privés en mettant en avant la souveraineté industrielle nationale et des produits respectueux de l'environnement. Selon Dominique Le Mèner, président du Département, "ce pari industriel qui peut être dupliqué à d’autres types d’industries va dans le sens de l’indépendance nationale". Un bel exemple de réindustrialisation locale appuyé par un partenariat industriel solide entre les pouvoirs publics et un groupe industriel privé. Pourquoi le miracle ManiKheir a-t-il eu lieu ?. - DE GRANDMAISON Éric. - Ouest-France, s.n., 19 avril 2024.

Avec un taux de chômage de 4,5 %, le Choletais déplore une pénurie de main-d'œuvre depuis plusieurs années, alors même que le Conseil de développement de Cholet Agglomération anticipe une réduction de la population active, dans le meilleur des cas une stagnation, peut-être dès l’année 2025. Cette situation incite la collectivité à s'enquérir des besoins de recrutements d’ici 2030 des 1 300 entreprises locales de plus de cinq salariés (besoins de court à long terme, type de métiers et de contrats, critères de recrutement et motifs de difficultés de recrutement). "Comment satisfaire les besoins quantitatifs et qualitatifs en capital humain des entreprises publiques et privées de l’agglomération à l’horizon 2030" : telle est l'objet de l'enquête prospective qui va prochainement être mise en ligne par la collectivité. Pour obtenir une large participation de répondants, la collectivité compte sur de nombreuses associations et organisations professionnelles pour la partager (Medef, CCI, Chambre de métiers et de l’artisanat, CPME, Fédération française du bâtiment...). Ce sondage devrait permettre de dresser une photographie précise des attentes des entreprises en termes de ressources humaines, pour remplacer des départs à la retraite ou pour des créations nettes d’emplois, estime Jacquelin Ligot, responsable du groupe de travail. Que se soient les acteurs économiques, les décideurs institutionnels, les centres de formation, les futurs candidats à l’embauche ou les jeunes en recherche d’orientation professionnelle, "ils doivent pouvoir anticiper et se préparer". Après analyse des résultats du sondage d’ici mi-juin 2024, le Conseil de développement établira des recommandations auprès de Cholet Agglomération. Dans son viseur, les problématiques de logement, de santé, de système éducatif..., qui peuvent préoccuper autant les employeurs que les potentielles recrues. Pour se renseigner : conseildedeveloppement@choletagglomeration.fr. 1 300 entreprises sondées sur leurs recrutements. - JAUNET Christophe. - Ouest-France, s.n., 19 avril 2024. Accéder au site du Conseil de développement de Cholet agglomération.

Sélection minutieuse des demandeurs d’emploi et des employeurs, implantation au cœur du quartier : le forum "Village pour l’emploi au Sillon de Bretagne" du 18 avril 2024 semble avoir atteint sa cible : 150 visiteurs entendus et des rencontres qui "matchent", selon les professionnels de l'emploi. En amont de l'évènement, chaque conseiller de France travail a repéré une dizaine de demandeurs d’emploi qui correspondaient aux offres proposées, des publics qui bénéficient de l'accompagnement intensif quartier vers l’entreprise. De plus, "la proximité avec l’environnement des candidats est une force", selon une chargée de projet de l'Association territoriale pour le développement de l’emploi et des compétences (Atdec) Nantes Métropole. Les publics des quartiers ne se déplacent pas spontanément au-delà de leurs lieux de vie pour trouver un emploi. Une étude de Résovilles de septembre 2022 établissait ainsi le rôle joué par la distance entre le lieu de résidence des demandeurs d'emploi des quartiers et des offres d'emploi. À Nantes, les salons de l’emploi défilent en avril : une période stratégique pour les futurs alternants pour trouver un stage en septembre quand les entreprises ont une visibilité sur leurs besoins pour la rentrée, selon Florence André, la secrétaire générale adjointe de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Son job dating spécial industrie du 19 avril a ainsi donné l'opportunité à une vingtaine d'entreprises de rencontrer des demandeurs d’emploi ou intérimaires adressés par France travail. Pour l'IUMM, l'idée est de rationaliser le job dating pour plus d'efficacité. Un planning de rencontres est établi en utilisant un logiciel rapprochant les profils des candidats et les 70 offres d’emploi pour cet évènement. La tendance est donc à l'organisation d'opérations davantage ciblées sur des secteurs, comme prochainement le mois de la santé et du soin, ou sur des publics précis, comme les jeunes, analyse Gwénaëlle Maillard-Pilon, directrice territoriale France travail pour la Loire-Atlantique. Propos appuyé par Florence André, citant pour exemple un job dating industrie réalisé en novembre à Saint-Nazaire : "130 personnes sont venues au job dating. En une soirée, on a eu une vingtaine de recrutements fermes. Ça, c’est une réussite". Le Carrefour pour l’emploi du Sillon vise juste. - JEAN-BART Josué. - Ouest-France, s.n., 19 avril 2024. En savoir plus sur l'étude de Résovilles sur le site pro.choisirmonmetier-paysdelaloire.fr.

En 2023, l'inspection du travail a réalisé plus de 12 000 contrôles dans tous les secteurs d'activité en Pays de la Loire. Elle recense 50 000 accidents du travail indemnisés par an, dont 88 étaient considérés comme graves en 2023. Les secteurs de l'industrie, de la construction et de la réparation automobile concentrent 58 % des interventions. 39 000 renseignements en droit du travail ont été délivrés aux salariés et aux employeurs. Les missions de l'inspection du travail sont les suivantes : prévenir les risques et les accidents du travail, lutter contre les fraudes et assurer l'effectivité du droit du travail, protéger les salariés vulnérables et promouvoir la qualité du dialogue social. Parmi les priorités de contrôle annoncées pour 2024 : l'apprentissage et la prévention des accidents du travail. Concernant le volet apprentissage, l'inspection du travail a décidé de conduire une campagne régionale de contrôle en 2024, ciblée sur les contrats et les conditions de travail des apprentis avec l'objectif de garantir l'effectivité de leurs droits. Partant du constat que les apprentis font leurs premiers pas en entreprise, ils sont davantage exposés aux risques professionnels en raison de leur manque d'expérience professionnelle et de leur méconnaissance de l'environnement dans lequel ils évoluent. Des actions d'information et de sensibilisation des apprentis sur leurs droits seront organisées en amont des contrôles, de juin à décembre 2024, en partenariat avec les organismes de formation dont les CFA. Le bilan de cette campagne régionale de contrôle des contrats d'apprentissage sera dressé au second trimestre 2025. L'inspection du travail mobilisée sur tous les fronts en Pays de la Loire. - Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités des Pays de la Loire. - 2024. En savoir plus sur le site de la Dreets des Pays de la Loire. Consulter le document

Ce protocole est la déclinaison régionale et opérationnelle du protocole national. Il a pour objectif de formaliser les champs d'intervention de Pôle emploi (France travail à partir de 2024), du réseau des Cap emploi, de l'Agefiph et du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP) de la région des Pays de la Loire auprès des employeurs, et de définir les articulations et les complémentarités de leurs offres d'intervention respectives. Structuré autour des neuf grandes catégories de besoins des employeurs publics et privés, le protocole identifie pour chacune d'entre elles l'interlocuteur qui apparait le plus compétent pour répondre aux questionnements de l'employeur compte-tenu de son offre de services. Les neuf thématiques : 1. Informations générales sur le champ du handicap et sur l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) 2. Le recrutement : l'accompagnement du besoin de recrutement des employeurs 3. L'accueil d'un nouveau salarié / agent en situation de handicap à son poste 4. L'évolution, la transition professionnelle des salariés / agents 5. Le maintien dans et en emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle 6. Informations et conseils à la compensation 7. Le développement d'une politique d'emploi des travailleurs handicapés 8. L'animation de réseaux pour le déploiement d'une politique handicap 9. L'appui à la professionnalisation des employeurs En annexes : détail des actions mises en œuvre par les partenaires selon les besoins Protocole régional entre l'État, l'Agefiph, le Fiphfp, Pôle emploi et Cheop. Complémentarité d'interventions en direction des employeurs publics et privés. 2022-2027. - Unité Plans Régionaux d'insertion professionnelle des travailleurs handicapés (Prith) Pays de la Loire, Agefiph Pays de la Loire. - Nantes : PRITH Pays de la Loire, 2022. - 54 p. Accéder au protocole sur le site du Prith Pays de la Loire. Consulter le document